Valérie est née à Angoulême et a connu très vite l’Italie lors de ses séjours d’été avec ses parents d’origine italienne.

Laissons-lui la parole afin qu’elle se présente :
« Nous venions passer nos étés dans le village d’origine de mon père à côté de l’Aquila, et c’est là que j’ai connu Sandro qui deviendra mon mari en 1985 dans le cadre exceptionnel du mausolée de Sainte Constance à Rome. Je suis devenue résidente italienne à partir de ce beau jour qui nous a donné deux enfants Valentina et Riccardo.

De nature très créative, j’ai cultivé plusieurs hobbys avant d’arriver à mon choix actuel (redonner une seconde vie aux meubles, la couture, le dessin, le crochet, la lecture, l’art…). C’est d’ailleurs cette dernière passion qui m’a fait découvrir ROME Accueil. Puis ça a été la sympathie et ma prédisposition pour la cuisine m’a amenée à collaborer aux dégustations de « À l’École de Bacchus » aux côtés d’Anne-Laure, et de trouver ma place dans le Quid Novi.

Passionnée de cuisine, j’ai donc décidé d’en faire ma profession. Le déclic s’est produit à l’occasion d’une rencontre avec Cristina… Pensez un peu aux concours de circonstances… Nous nous sommes connues lors d’une émission TV au cours de laquelle nous étions adversaires. Et pourtant un élan de sympathie est né et nous ne nous sommes plus perdues de vue. Une belle amitié s’est instaurée et nous avons fréquenté la même école de cuisine professionnelle.
La RaViolina était née. 😃

La RaViolina c’est ma créature, c’est l’opportunité que je me donne d’exister par et pour moi-même après m’être mise de coté pour être maman et épouse. C’est un défi que je me suis lancé il y a quelques années. Mon projet initial était celui d’ouvrir ma « boutique » de pâtes fraîches en France…le destin en a voulu autrement mais je ne regrette pas. J’aime Rome avec tous ses défauts, j’aurais souffert de m’en éloigner. Ça a été l’occasion de remettre de l’ordre dans le projet et de le concevoir différemment. Les pâtes fraîches restent l’élément principal mais ce n’est plus exclusivement de la vente mais un partage du savoir-faire, des compétences et de l’expérience de vie.
C’est mon fils Riccardo qui m’a surnommé la RaViolina…il n’en pouvait plus de goûter mes essais quotidiens de ravioli avec toutes les farces que j’imaginais 😊
Je trouvais ça sympathique et j’aimais le fait qu’il y ait le V de Valentina et le R de Riccardo…ainsi est née La RaViolina.

Cette profession nous a permis de connaître plusieurs branches du monde de la cuisine. Aujourd’hui nous allons de l’organisation d’événements importants en termes de nombres d’invités (mariages, communions, anniversaires) jusqu’à cheffes à domicile pour des dîners officiels d’ambassades en petits comités, en passant par l’animation de teams building ou encore d’ateliers cuisine.

Mon plat préféré ? Les gnocchis aux palourdes “gnocchi alle vongole” en italien, je vous en livre la recette, c’est délicieux … en toute amitié et sympathie, je vous la conseille !... Et à très bientôt lors d’un événement ROME Accueil et/ou autour de mes fourneaux ! »

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Et voici la recette préférée de Valèrie : Gnocchi alle vongole

Ingrédients pour 4 personnes

⁃ 1kg de pommes de terre rouges (pas des nouvelles car trop humides)
⁃ 350 gr de farine
⁃ 1 œuf
⁃ 1 kg de vongole (palourdes en français)
⁃ 1 gousse d’ail
⁃ Persil
⁃ Huile d’olive

Préparation

Faire purger les « vongole » dans de l’eau froide salée.
Les rincer les avec beaucoup d’eau, puis les mettre dans un saladier. Ajouter une demie-cuillère à café de gros sel et couvrir d’eau froide.
Renouveler l’opération trois fois, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de résidus dans les « vongole ». Les rincer de nouveau, les égoutter.

Faire cuire les pommes de terre avec la peau, préalablement lavées pour éliminer toutes traces de terre, pendant 40 minutes environ, selon la grandeur.
Les égoutter et les laisser refroidir pour pouvoir les peler.
Les réduire en purée et les étaler sur un plan de travail, saupoudrer avec la farine, ajouter l’œuf et commencer par regrouper l’appareil et pétrir jusqu’à obtenir un résultat homogène, facile à travailler.
Former des rouleaux d’un centimètre de diamètre et couper en dés d’un centimètre.
Saupoudrer de farine pour éviter qu’ils ne collent les uns aux autres.

Verser les « vongole » dans une poêle assez large, couvrir jusqu’à ce qu’elles soient toutes ouvertes.
Les séparer des coquilles et mettre de côté.
Filtrer leur eau et mettre de côté.

Dans une poêle assez grande, faire revenir dans l’huile d’olive, la gousse d’ail et quelques branches de persil (pas les feuilles).
Enlever l’ail et le persil avant d’y mettre les « vongole » et leur eau.
Faire cuire les gnocchi, (ils sont prêts lorsqu’ils flottent sur l’eau de cuisson), les déposer dans la poêle et faire amalgamer les saveurs quelques instants.
Servir en saupoudrant de persil coupé très fin…
« Buona degustazione ! »

Recette de Valérie Barone

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