Les nouveautés à Prati grâce au Jubilé

Les nouveautés à Prati grâce au Jubilé

Les nouveautés à Prati grâce au Jubilé

Après la nouvelle place San Giovanni in Laterano, nous poursuivons notre sujet “Rome se transforme”.

Découvrons les nouveautés du quartier Prati près du Vatican.

-* La nouvelle Piazza Pia

Pourquoi cette place est-elle le symbole du Jubilé ?
Le maire de Rome, Roberto Gualtieri, l’a surnommée la “piazza dell’abbraccio” car c’est une place piétonne avec des arbres et des fontaines qui unit le Castel Sant’Angelo à la Via della Conciliazione et à la Basilique Saint Pierre en offrant une promenade à pied jusqu’à la colonnade de San Pietro. Elle pourra ainsi accueillir les événements les plus importants du Jubilé pouvant rassembler jusqu’à 150.000 personnes, avec un espace piéton avec des arbres, des fontaines, des escaliers.
Un passage souterrain prolongeant celui sous le Lungotevere in Sassia, résout la question de circulation automobile.

Lors des travaux, des découvertes archéologiques importantes ont été faites :

  • un lavoir (fullonica), entièrement démonté et exposé dans les jardins du Château Saint-Ange
  • des structures murales de l’époque impériale
  • un grand espace qui devait être un jardin appartenant - selon l’hypothèse faite à partir de l’inscription trouvée sur un tuyau en plomb pour l’eau - à Caligula, empereur de 37 à 41 ap. J.-C.
  • une importante série de dalles Campana (du nom du collectionneur qui en a recueilli la plupart au XIXe siècle). Ce sont des tuiles en terre cuite utilisées pour la décoration des toits (pour recouvrir une structure du jardin, peut-être le portique)

Que dire ! Ne creusez pas à Rome… au risque de trouver un vestige romain !

-* Ponte Sant’Angelo

Les dix statues en marbre, cinq de chaque côté de Gian Lorenzo qui à la demande en 1667 du pape Clemente IX Rospigliosi représentent les anges qui portent les instruments de la Passion du Christ. Cette décoration devient un véritable parcours de contemplation Via Crucis. Il est aussi appelé le Pont des Anges.
Les anges ont été restaurés mais également la structure des statues. Le “lungotevere” entre le pont Palatino et le pont Risorgimento ainsi que les trottoirs ont aussi été refaits dans le cadre des travaux du Jubilé.

-* Piazza Risorgimento, zone piétonne

La Piazza Risorgimento située dans le quartier de Prati, longeant la Cité du Vatican, fait l’objet d’une “remise en beauté” pour le Jubilé.
Très vaste, elle redevient une place, lieu de rencontre piétonne et pas seulement de passage comme auparavant. Elle était un lieu de transit pour les voitures dans le quartier Prati et devient une grande place avec des arbres, des bancs en pierre pour s’asseoir, un revêtement spécial pour les jeux des enfants, un distributeur d’eau : un lieu de rencontre entre les musées du Vatican et la basilique San Pietro.
La seconde phase de travaux a commencé. Le but est vraiment de modifier le flux du trafic pour que les piétons et les voitures puissent se croiser un minimum.
Bel exemple de collaboration entre la ville de Rome et la Cité du Vatican pour le Jubilé et l’accueil des touristes et des pélerins, dont les romains pourront profiter également.

-* Via Ottaviano, appelée le nouveau “boulevard”par le maire Gualtieri


Toujours dans l’esprit de faciliter la circulation des pèlerins et des touristes, des travaux ont été entrepris dans la Via Ottaviano, pour créer un parcours piéton agréable du métro Ottaviano à la place Saint Pierre.
Très commerçante, cette rue débouche sur la place Risorgimento et est entièrement piétonne, style boulevard. La station de métro Ottaviano, renouvelée et modernisée, permet ainsi de rejoindre la place Risorgimento et le Vatican.
Des trottoirs élargis, un revêtement uniforme avec des dalles de basalte, des arbres, du mobilier urbain, un accès limité aux véhicules… bref, un bel espace piéton ! Les habitants apprécient en plus des pélerins et des touristes.

Rome se découvre à pied et la ville propose enfin des aménagements adéquats. Ces nouveaux travaux prouvent bien le désir de profiter ainsi de la ville et de la moderniser.

Texte de Marion Simprez